BASIQUES Qui sommes nous ? | | | | | |
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Evoquant les journalistes, Yannick Truel confiera a Jacques Chancel: "qu'ils aillent se faire cuire un o... ces f... de putes". Bien que cavalière, la formule du chanteur de Basses Besognes explique toutefois assez bien le mystère qui enveloppe ce quintette depuis près d'un tiers de quinquennat.
La légende dit que les monstres sacrés se rencontrèrent.
Tout commença avec ce pari un peu fou lancé par l'accordéo-guitariste Nicolas Freyssens: raconter des choses avec des phrases -sur une succession de notes de musique!
Basses Besognes© était né, ignorant alors que le phénomène ne tarderait pas à passer totalement inaperçu.
Très vite tout va très vite. Trop vitre. Dès les premières répétitions les artistes sont obligés de s'éclipser par les toits sous les incessants rappels du 17 par les voisins.
Et puis les tournées...
En quelques semaines leur réputation gagne tous les hôtels de police de Paris où ils se livreront à des interviews fleuves. Flairant le filon, Nicklar Portgal, accordéo-clarinetto-cachetonneur sans scrupule, rejoindra l'aventure pour y imposer sa "Nicklar touch".
L'effet ne se fait pas attendre, et le groupe doit faire face à un public de plus en plus nombreux, de plus en plus jeune, de plus en plus préoccupé par les questions d'environnement et de sexualité.
Il faut réagir, et vitre. C'est alors qu'ils engagent Nicolas Pierre, contrebassiste dont l'anatomie sait tenir en respect les audacieuses qui s'approcheraient un peu trop. Bientôt suivi par "Le Droitier", percussionniste maniant aussi bien les baguettes que le fouet, et dont le regard d'acier paralyse les journalistes qui poseraient un peu trop de questions. Hélas! les femmes, l'alcool, les nights, les réunion de parents d'élèves épuiseront les génies.
C'est la traversée du désert.
Après un silence de presque 3 jours, une série de dates va marquer définitivement l'histoire de la chanson française mondiale. La concurrence avec leurs performances scéniques (voir date ci-dessus) deviendra sans espoir.
C'est le début du naufrage de Myspace, entraînant dans son gouffre les productions Universal, les magasins Fnac, Virgin et bientôt Microsoft. Mais ceci est une autre histoire...
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